Du jeudi au samedi
de 15h à 18h30



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Annie-Paule Thorel

En images


Du 15 février au 18 mars 2018
5 rue des Grands Champs à Orléans


Polyptyques : un dialogue amoureux


Annie-Paule Thorel


JPEG - 1.8 Mo

Du 15 février au 18 mars 2018 Vernissage le jeudi 15 février à partir de 18h30
Brunch de finissage le dimanche 18 mars à 15 h

Ces polyptyques ont été pensés spécialement pour cette exposition. Leccé et Venise construisent un développement atmosphérique dans l’architecture du lieu. Ils sont placés en dialogue avec un choix de tableaux de la série Linya, créant une expansion et une présence panoramique. Les polyptyques projettent dans l’espace des imbrications complexes et provoquent une expérience à la fois de continuité et de rupture.

La structure verticale permet des transitions d’équilibre et de déséquilibre de la ligne, de la masse, de la densité des couleurs, de la lumière. C’est une construction ouverte axée sur chaque vocable. Chaque couleur est une entité en attente d’utilisation. Ses qualités, dans la balance de l’œil, ont été construites : tonalité, épaisseur, intensité. Leur conjugaison suscite des tensions et des vibrations, qui vivent dans l’espace de la toile. La dynamique d’achèvement est la réactivité et l’improvisation : ajouter, retirer, remplacer, alléger, densifier, faire reculer ou avancer, selon la tournure prise par l’ensemble et trouver une justesse, une respiration et finalement une unité qui impose un silence, un arrêt.

Ce dialogue de peintures est une façon d’expérimenter un corps à corps dans lequel chaque série, par sa gestuelle, crée une dynamique particulière de temporalité, de construction de la surface, de la lumière et de la présence.

Les peintures présentées dans l’exposition ne peuvent être assimilées au mouvement géométrique, concret, minimal. Même si elles s’y réfèrent, elles gardent leur liberté au sein de systèmes ouverts. La recherche de la matière picturale est pour moi une part essentielle de la pensée de l’œil. Un regard qui a intégré les leçons de l’histoire contemporaine sans allégeance particulière, si ce n’est à celui du langage plastique et de ses riches possibilités. Un regard attentif au dévoilement.

J’ai choisi une grammaire simple, presque banale, la ligne. La ligne est un défi : une ambition de peinture, la qualité d’une composition, une manière de poser la couleur, de travailler la lumière, un point de vue, la volonté de faire surgir une vision. Dans la droite ligne des peintres qui travaillaient des ciels, des mers…

Annie Paule Thorel, le 3 février 2018

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