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Christine Barbe

Oscar Malessène
Olivet

En images


Du 9 janvier au 2 février 2019
283 rue du Général de Gaulle à Olivet


Christine Barbe


La borne à Olivet


JPEG - 1.5 Mo

Installation : Murs recouverts d’une impression numérique sur papier vinyle mat. Grillage, feuilles, bois, cordon led 5 dessins de la série Là-bas - Down There / créature : Stylo bille, encres et techniques mixtes sur papier dans caisson lumineux 34 x 25 cm (pièces uniques)


Dans mon travail, j’établis des ponts entre les outils numériques, les logiciels actuels, et une palette de savoir-faire classique - peinture, monotype, dessin, photographie. Je travaille à partir de prises de vues que j’effectue, puis je leur fais subir découpages et transformations, avant de les agrandir puis d’en faire la trame de mes peintures. Une fois imprimées sur la toile, ces manipulations de photographies sont en effet travaillées avec des couches successives de rehauts d’encres - dessins - applications de différents médiums, eau, palette minérale, oxydation, permanents va-et-vient, qui proviennent de cette inclination singulière pour l’alchimie de la gravure.

L’installation dans La borne : J’ai repris pour ce projet une imagerie d’une de mes peintures représentant une zone forestière marquée par le passage de l’homme. Ce travail évoque une représentation du paysage où les activités humaines entrent en collision avec son environnement, il se focalise sur la façon dont l’humain s’est emparé de la nature, l’a façonnée, construite, balisée.

D’où cette proposition d’installation immersive, avec toutes les parois du caisson recouvertes d’une impression numérique sur papier vinyle. Au sol, sur un amas de feuilles d’automne, est posé un grillage tout amalgamé avec des branchages, feuilles, métal, vestige d’un chantier, dans lequel est inséré un fil néon électroluminescent. À travers les ouvertures de La borne, le public peut appréhender ce territoire comme milieu de force active, qui peut être tour à tour apaisant, consolateur, protecteur, merveilleux ou terrifiant et cruel. Mammifères et oiseaux symbolisent ici simultanément liberté et vulnérabilité. Dans ces espaces de jeux d’ombre et de lumière, de clair et d’obscur, les animaux recouvrent une aura mythique, entre magie et tragédie.

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