Fantômes vermeils, 2024 - Acrylique sur toile
Fantômes vermeils
Dans mes réflexions et ma pratique d’artiste plasticienne, ma formation d’architecte m’a permis d’envisager la peinture comme la possibilité d’explorer une troisième dimension à travers la perception. Donner l’illusion d’un espace et de le vivre.
De par sa fonction, la borne offre l’expérience du regard et de la sensation en introduisant la notion du « à travers » :
On regarde depuis l’extérieur un autre extérieur : un coucher de soleil. Celui-ci évoque les transformations de la perception et le paysage qui bascule dans l’obscurité ; les couleurs du ciel s’irisent, le sol devient incandescent, le bleu du crépuscule est déchiré de rose, le soleil prend des allures de lune, le jour cohabite alors avec la nuit…
Les notions invisibles telles que, le souvenir, le songe ou la projection font leur apparition et laissent place à la mémoire des derniers rayons du soleil ; les fantômes vermeils.