Du 08/02/2014 au 02/03/14
Parvis de la médiathèque Anna-Marly, Saint-Jean-de-la-Ruelle


Cédric Jolivet


Réflexions incidentes, 2014


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Réflexions incidentes, 2014 - Miroirs PVC, volume en pmma, film miroir sans tain, ouate, néons à led, interrupteur crépusculaire.
Dans mes travaux les notions d’espace et de déplacement sont très présentes, il y est régulièrement question d’objets itinérants et de relations aux contextes et aux lieux. Pour ce projet, j’ai voulu travailler à partir d’éléments liés à l’identité de La borne elle-même. Cela implique également les interactions qu’elle est amenée à produire, que ce soit avec l’architecture ou vis à vis des passants mués en spectateurs fortuits. Mais il y est aussi question des variations de rythme et de lumière compris dans l’évolution d’une journée.

La borne est un espace inaccessible au public, cette caractéristique a donnée une direction particulière au développement de ce projet. Il en résulte par exemple l’occultation partielle suivant les conditions d’éclairement, du point de vue généralement possible de l’une de ses vitrine au travers de l’autre.

La place des éléments extérieurs subit une perturbation spatiale faite de reflets qui fragmentent, cadrent, dissocient ou associent des extraits du paysage environnant. Au travers de cet étrange périscope la vision du monde alentour se fait à la fois écart et représentation du réel. Si La borne est close, elle n’est pas hermétique, je voulais donc trouver une solution qui permette à la fois de condenser et d’éclater les points de vue dans une mise en scène dynamique du décor et des individus. Cette installation procède à une ouverture sur l’extérieur alors que l’attention du spectateur se retrouve catalysée vers l’intérieur.

Réflexions Incidentes change d’état au cours de la journée et se transforme la nuit venue, comme les façades vitrées des immeubles qui s’illuminent, laissant percevoir puis affichant ce qu’elles dissimulaient au fur et à mesure que le jour décroît et disparaît. Dans cet univers nocturne à l’élasticité différente, une respiration onirique s’oppose au pragmatisme de l’activité journalière, y naît un paysage de ouate invitant à la contemplation, au repos, à l’imagination et à la méditation.

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