Du 5 décembre 2016 au 1er janvier 2017
parvis du Théâtre d’Orléans


La borne à Orléans


Rémi Duprat




On a ouvert la porte du frigo, 2016
Planches en bois (chêne, peuplier, pin), pierre, ampoules disco, objets divers : boite d’allumettes, tapis de sol, casseroles, bougies, bouteilles, couverture de survie, cafetières, râpe à fromage, etc…

« On a ouvert la porte du frigo », citation empruntée à l’explorateur Jean Louis Etienne, est la réalisation échelle : 1 d’un refuge de montagne conçu spécifiquement pour La borne. Il est réalisé en bois et présente l’aménagement d’un petit espace de manière sommaire, avec les objets récurrents et souvent surprenants, propres à ce type d’habitat. Situés en altitude, ils sont généralement construits au pied d’un sommet, et font office d‘étape avant l’ascension. Jusque là réservées à un public averti ou informé, ces cabanes étaient ainsi propices à tout un chacun et leurs usages dépendaient des personnes qui y restaient, un simple lit pour certains, un lieu romantique, festif, ou un retour aux sources pour d’autres. La démocratisation et la domestication du territoire de montagne entraînent la disparition de ce type de refuge au profit de refuges payants. Aujourd’hui, de par la sur-fréquentation, les refuges tendent à être transformés en véritables « hôtels » jouant sur la notion de précarité de loisirs où il n’est plus nécessaire de gravir les sommets. Ici, le spectateur ne peut pas rentrer dans l’installation et ne peut l’observer que par l’espace laissé par une planche manquante en façade. Nous nous retrouvons à la manière d’un curieux, à l’observation de ce « paysage en boîte ».

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